Ici, les jambes dansent, s’entrelacent, s’élèvent — comme réveillées d’un rêve commun.
Sorties du mur comme on sort du silence, elles prennent la parole à leur manière : par le mouvement.
Concertation, c’est le souffle d’un corps collectif. Non pas un groupe, mais une pulsation partagée.
Les membres ne s’opposent pas : ils s’accordent. Dans cette matière blanche et silencieuse, ce n’est pas la parole qui circule — c’est une pensée commune, intuitive, presque animale.
Une sieste interrompue par un frisson de vie. Un corps morcelé, oui, mais tendu vers un même accord.